Notre voyage à Puerto Viejo. Un mot peut le résumer… chaleur. Ici, à Grecia, on peut dire qu’il fait chaud, généralement autant le jour que le soir, et davantage qu’au Québec en plein été. C’est plus humide aussi… mais Grecia est un endroit du Costa Rica où la température est la plus tempérée et on le réalise bien quand on va sur la côte Caraïbe… La chaleur est omniprésente, surtout dans une chambre, en pleine jungle, sans air conditionné!!
Donc, nous avons eu chaud, très chaud, mais quoi de mieux dans ce cas que la plage ? Et nous en avons trouvé une superbe : Playa Cocles, nommée la plus belle plage du Costa Rica du côté de l’Atlantique. Juste assez de vagues pour beaucoup s’amuser, mais pas assez pour que ce soit dangereux avec les enfants. Un très beau sable fin qui permet aux enfants, petits et grands, hein Jeff, de faire des châteaux, des chemins, de creuser des trous pour s’enterrer et se faire des sièges confortables. Donc trois superbes après-midi à jouer dans l’eau et dans le sable. Seul petit hic, la dernière vague de la dernière journée… elle était un peu plus forte que toutes les autres et elle a emporté, à tout jamais, nos masques de plongée à moi et Léa. Vague 1, Léa et Claude 0. Mais, comme je disais à ma fille qui était déçue pour son masque, nous avons eu plus de fun que le prix pour en racheter des nouveaux!
Ce voyage nous a aussi permis de découvrir un super beau village où l’on se sent indéniablement en vacances, Puerto Viejo. Un village qui reflète à merveille le Pura Vida des Costaricains. La musique jamaïcaine, le bord de l’eau, les surfeurs, les filles en maillot (au grand plaisir de mon ex), les rues étroites bordées de petits restos, … Ma fille a adoré et a décrété qu’elle aimerait y vivre un jour!
Si les après-midi ont été consacrés à la plage, les matinées l’ont été aux visites et, bien sûr, la première journée, à faire la route pour se rendre. C’est tout de même 5 heures de déplacement, mais cela en valait amplement la peine. Le voyage fut ponctué par un arrêt à Puerto Limon pour acheter et manger des souvlakis que les gens font cuire sur le bord de la route. Verdict : ceux au chili sont trop forts pour les enfants, mais ceux au BBQ sont les meilleurs qu’ils n’ont jamais mangés. On a bien essayé de les reproduire sur le BBQ à notre retour, mais ce n’était pas aussi bon, selon eux ;-( Les soirées, quant à elles, se sont transformées en cinéma maison. Au grand bonheur des enfants! Quant à moi, je n’ai vu la fin d’aucun des trois!!
Le premier matin, nous sommes allés visiter le Sanctuaire des Paresseux. Cet endroit, dont la mission est de remettre en liberté des paresseux blessés, retrouvés orphelins ou abandonnés par leur maman, vit de dons publics uniquement et les visiteurs y sont pour beaucoup dans leur financement. Nous avons eu droit à un tour de bateau dans des lagunes, la flore était magnifique et nous avons pu apercevoir quelques singes et même un petit caïman. Le tour guidé du Sanctuaire était très instructif pour mieux comprendre les drôles de bêtes que sont les paresseux. Nous avons pu voir de près les résidents permanents, c’est-à-dire ceux qui sont trop blessés pour être remis dans la nature. Certains ont été électrocutés et il leur manque des membres, d’autres sont paralysés d’un côté, aveugles, ou carrément paraplégiques. Un bel endroit!
Petit mot de Noah : J’ai beaucoup aimé le sanctuaire des paresseux, car ce sont mes animaux préférés! J’ai aussi beaucoup aimé la promenade en bateau, car nous avons pu voir des petits singes hurleurs noirs.
Le deuxième matin, nous nous sommes rendus au Jaguar Rescue Center, un autre endroit de sauvegarde d’animaux dont le but est de remettre en liberté des bêtes qui seraient certainement mortes sans soin. Ici, la variété est impressionnante : paresseux, serpents, singes de toutes sortes, crocodiles et caïmans, toucans et autres oiseaux, félins. On retrouve dans ce centre beaucoup de bénévoles qui surveillent les animaux et s’adaptent aux soins de chaque espèce. Par exemple, si les singes ont besoin d’être maternés, caressés et cajolés pour bien se développer et pour acquérir la capacité de retourner dans la nature et surtout de s’intégrer à un clan, les paresseux ne doivent pas être touchés. D’une part parce qu’ils ont une multitude de parasites qui les protègent des prédateurs (dont les hommes). Et d’autre part, parce que ce ne sont pas des animaux sociables. Une fois adultes, ils vivent en solitaire et trop les materner pourrait compromettre leur capacité à retourner à l’état sauvage.
Petit mot de Léa : J’aime beaucoup les animaux, donc le Jaguar Rescue Center était un mini-paradis! J’ai surtout aimé les bébés paresseux, le toucan et que certains animaux soient en liberté!
Et puis, ce fut l’heure du retour à la maison!! Maison de Grecia évidemment. Home sweet home! Cela nous a fait du bien de retrouver la température tempérée de Grecia, car il y a presque 10 degrés de différences entre ces deux régions. Un petit arrêt au Subway pour faire plaisir aux enfants et nous rappeler un peu notre autre chez nous, le Québec. Au plaisir les amis!!
Commentaires récents