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Après 2 semaines à circuler autour des villas, nous avions tous un grand besoin de prendre l’air. À seulement 12 kilomètres de nos villas, il y a le parc naturel des chutes de Los Chorros. Un endroit paisible pour se rafraîchir et pour relaxer.

Faire une sortie à 12 personnes, sans auto, n’est pas une tâche facile.

– Louer une voiture n’est pas une option, car il nous en faudrait 3.
– Prendre un autobus au Costa Rica est ce qui coûte le moins cher et c’est ce qui est le plus facile. Mais encore faut-il qu’il se rende à destination. Et malheureusement pour nous, l’endroit où nous allions n’est desservi par aucun circuit.
– Notre option restante était de se louer un service de minibus privé. Pour les 3 familles, on a eu droit au prix de 50$ USD pour un aller-retour.

On réserve donc ledit minibus pour 10h jusqu’à 15h00. Traitement royal, car il vient nous chercher à notre porte.

Dimanche matin, on prépare les sacs et les lunchs. À notre grande surprise, le minibus était au rendez-vous à 10h00. Direction Los Chorros. Le soleil est au rendez-vous, les montagnes sont sublimes. Tout au long de la route, nous pouvons observer le quotidien de gens locaux.

C’est fou comment ils exploitent toutes les parcelles de leurs terrains. Il n’est pas rare de voir du maïs pousser sur le devant et le côté de leurs maisons. Et je parle de terrains en ville et en banlieue.

Une fois rendu sur place, nous sommes confrontés au débit rapide et la prononciation quasi inexistante du gardien. Ils nous manquent encore quelques cours d’Espagnol. Une fois qu’il réussit à compter les enfants (ça bouge 9 enfants…) Il nous donne le compte final du prix d’entrée.

Sur le sentier, on peut entendre les chutes.

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Les arbres sont immenses. J’aurais bien médité dans le creux de celui-ci.

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Une fois rendu aux chutes, la hauteur nous impressionne. Le son est apaisant. Les enfants sont par contre super  excités. On met les souliers d’eau et l’on se dirige vers la source de rafraîchissement pour la journée. Moi je prépare la caméra submersible.

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Après le dîner sur des roches inconfortables, on se relance dans ce décor digne d’Indiana Jones.  Une famille près de nous parle français.  On se présente, ils sont de France et passent leurs vacances au Costa Rica pour 3 semaines.

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Je teste ma caméra. Décidément, je ne suis pas chanceuse avec mes appareils photo dans ce voyage. Je manque de batterie juste au moment de filmer notre approche de la chute.

Je mets de côté la caméra et prends le temps d’observer.

Observer le vert de la forêt, le vert des feuilles humides, le vert de la mousse sur les pierres.  Tous des verts éclatants et éblouissants;
Apprécier le vent sur mon corps;
Observer la prestance de la chute;
Apprécier le bruit relaxant de l’eau;
Observer les enfants se lancer de la paroi et apprécier leur chute dans le bassin;
Apprécier le plaisir qu’ils ont à se challenger pour aller sous la chute;
Observer chacun de mes pas en redescendant le cours d’eau;
Enfin apprécier le climat et le paysage tropical.

Un endroit inspirant,pas très touristique et fréquenté par les costariciens.  Un endroit comme on aime.

On s’installe pour le nettoyage de boue. Après avoir dit aux enfants de faire attention au courant de la rivière, Raphaël nous annonce qu’il vient d’échapper un de ses souliers.

Quelque part au Costa Rica gît un soulier d’eau canadien.

Marie-Josée

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  • Christiane Martin dit :

    Quel beau texte. J’adore la suite – Observer – Apprécier -. C’est une manière de vivre à adopter au quotidien et pas seulement en voyage. Et bien, un sourire me vient en lisant la phrase du soulier d’eau de Raphaël. Perdu au Costa Rica. Tu laisses des traces, mon beau Raphaël. C’est tout toi. C’est ton charme.

    Je m’ennuie de vous. Merci de nous écrire ces jolis textes embellis des photos de votre vie au Costa Rica. Tantine, Christianexx

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